Sans cesse sollicitée, l’eau est au cœur de notre quotidien. Elle fait face à tous nos besoins courants domestiques et professionnels (agriculture, industrie, eau potable). Mais une fois cette eau consommée, que devient-elle ? Vouée à retourner dans nos rivières, elle doit d’abord être nettoyée pour ne pas endommager les milieux naturels, notre environnement et notre santé. Découverte de ce qu’on ne voit jamais !
Milieux aquatiques : la qualité de l’eau s’améliore
Les polluants infiltrent les milieux aquatiques (rivières, nappes, lacs, étangs …) en ruisselant ou en infiltrant le sol. Les micropolluants (pour faire court – des molécules toutes petites) et les macropolluants (des molécules beaucoup plus grosses) dégradent la qualité de l’eau avec des impacts sur l’environnement, sa biodiversité mais aussi notre santé. Alors qu’est-ce qu’on peut faire ? Principalement, éviter ou réduire l’influence qu’ont nos activités domestiques, agricoles et industrielles sur les milieux naturels.
L’objectif : rejeter moins de pollution issue des nos activités dans les rivières. Des efforts sont mis en œuvre depuis plus de 20 ans par les acteurs de l’eau. Et les résultats sont là : la pollution issue des eaux usées et des engrais baisse considérablement dans nos rivières. Nitrates, matières organiques, orthophosphates, ammonium … sont donc bien moins présents !
Nos eaux usées sont bien traitées
L’augmentation du nombre et de la performance des stations d’épuration françaises participe activement à cette baisse de la pollution domestique. En 2017, il existait 21 474 stations d’épuration en France, capables d’assurer l’assainissement de quasiment la totalité de la population.
La réglementation en la matière, les investissements des collectivités mais aussi le soutien des Agences de l’eau à hauteur de 4,6 milliards d’euros (2013-2018) a permis la construction et la mise aux normes d’ouvrages et de systèmes de traitement des eaux usées.
Mais ce n’est pas fini ! Il faut continuer d’améliorer nos systèmes de traitement mais aussi réduire les pollutions à leur source. Il reste donc encore des progrès à faire pour reconquérir la qualité de l’eau, en continuant d’agir sur ces paramètres mais en agissant aussi du côté des micropolluants, un problème que se traite différemment.
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