Est-il possible de réduire les prélèvements d’eau potable d’une collectivité alors que sa population augmente ? Oui, en détectant très vite les fuites ! À Mirecourt, c’est le terrain argileux, qui a abîmé les tuyaux, 40% du volume était perdu. Des travaux ont permis de réduire ces suites, et donc la quantité d'eau prélevée dans la nappe phréatique.
Ce spot TV fait partie de la campagne de communication « A la source », composée de 23 spots diffusés sur France Télévisions du 17 juin au 17 juillet 2022. Les 23 spots inédits, de 56 secondes chacun (contenu éditorial de 48’’), coproduits par les agences de l’eau, France TV et le Ministère de la Transition écologique couvrent des actions sur toute la France métropolitaine.
Est-il possible de réduire les prélèvements d’eau potable d’une collectivité alors que sa population augmente ?
Oui, en détectant très vite les fuites, c’est le travail de Stéphane Cancel, du syndicat d’eau potable de la région de Mirecourt.
En France, les réseaux d’eau potable perdent en moyenne 21% du volume qu’ils distribuent.
À Mirecourt, c’est le terrain argileux, mouvant, qui a abîmé les tuyaux. 40% du volume était perdu.
Pas tout à fait perdu, d’ailleurs, car l’eau gagnait en partie la nappe phréatique. Mais l’eau potable a un coût de revient très élevé pour les communes. Et puis, même dans les Vosges, l’eau se raréfie. Il faut l’économiser.
Alors, le syndicat des eaux a décidé d’ausculter tout son réseau par une série d’appareils qui permettent de repérer une fuite à 1 m près. Il est également en train de remplacer 12,5 km de conduites vétustes.
Aujourd’hui, le taux de fuites n’est plus que de 15%. La commune ne prélève plus dans la nappe que 626 000 m3 d’eau, contre 930 000 m3 auparavant.
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