Adapter sa production industrielle au changement climatique c’est possible ! L’objectif est de limiter, entre-autres, la réduction des débits des cours d’eau, la baisse de la recharge des nappes phréatiques, la concentration de la pollution, attendues lors de ces prochaines années.
Les régions s'impliquent ! Découvrez les initiatives !
Que se passe-t-il du côté de Troyes dans l’Aube ?
Adapter sa production industrielle au changement climatique c’est possible ! L’objectif est de limiter, entre-autres, la réduction des débits des cours d’eau, la baisse de la recharge des nappes phréatiques, la concentration de la pollution, attendues lors de ces prochaines années. Comment ? En réduisant à la source les rejets polluants, les consommations d’eau et en améliorant les pratiques tout au long de la chaîne de production.
Exemple à Troyes dans l’Aube où Petit Bateau soutenu par l’Agence de l’eau Seine Normandie, a initiée une démarche globale de gestion et de préservation de l’eau grâce à l’utilisation de technologies propres. Résultats : une baisse de 41% des volumes d’eau consommés et de 29% de l’usage de produits polluants par rapport aux anciens équipements. Prochaine étape : établir un diagnostic complet de la performance des réseaux de prélèvements et d’assainissement et prévoir des aménagements d’infiltration des eaux pluviales sur le site.
Que se passe-t-il du côté du Bassin du Vicoin en Mayenne ?
Assurer la continuité écologique d’une rivière c’est essentiel !
Pourquoi ? Pour permettre la libre circulation des poissons et des sédiments, lutter contre le réchauffement de l’eau, l’envasement, l’érosion des berges et les inondations… entre-autres ! La biodiversité et les habitants sont gagnants !
Exemple sur le bassin du Vicoin où 24 ouvrages hydrauliques ont été effacés ou aménagés grâce aux acteurs locaux, au Syndicat de bassin du Vicoin et à l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
Que se passe-t-il en Lorraine ?
Réduire son empreinte écologique en modernisant et mutualisant ses équipements, c’est possible ! C’est le pari que font les hôpitaux lorrains cette année. Le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy et le Centre Hospitalier de Ravenel optimisent leurs blanchisseries afin d’accueillir le linge d’autres établissements hospitaliers sud lorrains, d’économiser l’eau et de limiter leur impact sur l’environnement.
Résultats attendus :
- une économie de 10 000 m3 d’eau par an, l’équivalent de 3 piscines olympiques !
- une baisse de la consommation énergétique
- moins de pollution dans les rivières grâce à une réduction des produits lessiviels utilisés et rejetés.
L’Ademe, la Région Grand-Est et l’Agence de l’eau Rhin-Meuse sont les partenaires de cette belle initiative à suivre !
Que se passe-t-il du côté de Roanne dans la Loire ?
En ville, permettre à l’eau de s’infiltrer là où elle tombe permet d‘éviter l’encombrement des stations d’épuration et de limiter la pollution des cours d’eau. Les eaux pluviales qui ruissellent sur les surfaces imperméables (routes, toitures, etc.) sont en effet chargées de pollutions.
Comment faire ?
Déconnecter les eaux pluviales des eaux usées, limiter les surfaces imperméables et créer des espaces permettant à l’eau de s’infiltrer directement là où elle tombe.
Exemple à Roanne dans la Loire où Roannaise de l’eau, qui gère l’eau de 42 communes s’est engagé dans une démarche de gestion intégrée des eaux pluviales avec l’appui des acteurs locaux et de l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
Que se passe-t-t-il dans l’Yonne ?
Conserver sa qualité de production tout en réduisant sa consommation d’eau, c’est possible !
Comment ? En revisitant et en améliorant les pratiques tout au long de la chaîne de production.
Exemple à Chablis dans l’Yonne où le domaine viticole Laroche s’est engagé dans une démarche d’économie d’eau avec le soutien de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.
Une démarche 2 étapes : 1. Analyse de la consommation d’eau : le poste rinceuse – nettoyage à l’eau des bouteilles est identifié comme un gros consommateur d’eau. 2. Modification du processus et du matériel : le nettoyage se fait maintenant à l’air ou à l’azote alimentaire.
Résultat : une baisse de 20% de la consommation d’eau.