Résumé :
Max et Léa profitent de vacances bien méritées. Ils ont posé leur tente au bord d’une rivière et Léa profite de l’occasion pour réaliser une petite vidéo pour tous les amis de l’eau. La caméra s’allume, le visage de Léa apparaît en gros plan, déformé par l’objectif…
– C’est allumé ? Hey ! Salut à tous les amoureux de l’eau ! C’est les vacances ! Quoi de mieux pour recharger les batteries que de se ressourcer en plein nature, bercé par le bruit d’un cours d’eau ?
Mais il n’y a pas que le bruit de l’eau… Quelques ronflements se font entendre… Max dort profondément dans la tente ! Mais cela n’empêche pas Léa de continuer sa vidéo…
– Pendant longtemps, la cohabitation entre l’homme et les cours d’eau s’est faite au détriment de la nature. Mais ça, c’était avant…
Mais les ronflements sont de plus en plus bruyants. Léa opte pour une mesure radicale pour y mettre fin : une bassine remplie d’eau ! Max se réveille en sursaut et Léa éclate de rire ! La nature retrouve son calme. Léa continue ses explications et sollicite Max pour l’aider :
– Aujourd’hui, restaurer les cours d’eau en les libérant de l’empreinte humaine, est la clé d’un nouvel équilibre ! Mon coeur, tu nous expliques ? – En effet mon canard, modifier le fonctionnement naturel des cours d’eau a engendré des conséquences en cascade ! Comme quand on a pas eu le temps de boire son café le matin, par exemple… – Ou que l’on a pas fermé l’oeil de la nuit tu veux dire ?
Max a un petit sourire gêné… Il laisse Léa poursuivre…
– En supprimant les zones humides ou en construisant des digues, on a modifié le lit majeur du cours d’eau et on s’est exposé aux inondations… – En parlant de lit, je vais me recoucher.
Max est tout fier de sa blague. Mais il ne récolte qu’un haussement d’épaules de la part de Léa…
– Les installations hydrauliques ont bouleversé les écosystèmes et provoqué l’effondrement de la biodiversité… à commencer par les poissons migrateurs !
Apparaît alors Max, canne à pêche en main et bottes au pied :
– Ne prévoit rien pour le dîner. Ce midi, c’est tartare de saumon sauvage !
Mais jetant sa ligne, il laisse échapper sa canne qui finit à l’eau, flottant sur la rivière… Sous le regard plein d’incompréhension de Léa. Devant l’inefficacité de Max, nos deux amoureux n’ont pas d’autres choix que d’ouvrir quelques conserves. Et de partager leur repas avec les moustiques…
– Et quand il y a moins d’insectes, d’amphibiens et de poissons pour manger les moustiques, ça pique ! Bref, vous l’avez compris, la nature fait bien les choses et mieux vaut ne pas s’en mêler… Couper le bois aux bords des berges, vider une rivière des cailloux qui tapissent ses fonds, c’est menacer des fonctions essentielles de son écosystème… Alors aujourd’hui restaurer un cours d’eau, c’est lui rendre son état sauvage !
Inspiré par cette dernière phrase de Léa, Max se jette à l’eau en chantant :
– Ne l’empêche pas de couler, Il est si fragile, Être un fleuve libéré, Tu sais c’est pas si facile !
Vidéo réalisée dans le cadre des saisons 1 et 2 de la campagne En Immersion.
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