Gestion des eaux pluviales urbaines : les territoires en action !

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Le changement climatique intensifie les épisodes de fortes pluies et les risques d’inondations. La gestion des eaux pluviales en ville est plus que jamais un sujet d’actualité !

En France, les acteurs de l’eau se donnent pour objectif de créer des villes capables d’infiltrer l’eau de pluie là où elle tombe. Et on progresse !

Zoom sur des initiatives qui contribuent à construire les villes de demain, offrant un cadre de vie urbain durable et confortable.

Coup d'œil à Douai dans les Hauts-de France

À Douai, les parkings participent à la lutte contre les inondations ! Ils ont été réaménagés pour permettre aux eaux pluviales de s’infiltrer directement. Plusieurs techniques sont utilisées : herbe, dalles, revêtements composites, enrobés poreux… L’eau de pluie peut ainsi s’infiltrer sur place, les ruissellements sont limités et le réseaux d’assainissement est moins sollicité.

Les acteurs locaux oeuvrent depuis de nombreuses années pour une gestion intégrée des eaux pluviales. Au-delà de limiter les risques d’inondations et de saturation du système d’assainissement, cela permet à la ville d’être plus verte et plus agréable !

Photo d'un parking végétalisé

Coup d'oeil à Dampierre-sur-Salon en Haute-Saône

La commune préfère les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales au “tout-tuyau”. C’est suite à des dysfonctionnements sur le réseau sanitaire que la commune s’est lancé dans le projet d’une gestion intégrée des eaux pluviales.

À présent, une grande noue paysagère permet de stocker et d’évacuer l’eau lors des fortes pluies. Au collège, une partie des eaux pluviales est récupérée dans une mare pédagogique puis infiltrée dans une noue.

Résultat : le système d’assainissement est moins sollicité, la nature est plus présente et les jeunes sont sensibilisés au changement climatique et à l’importance de la ressource en eau !

Photos d'une mare pédagogique et d'une noue paysagère

Coup d'oeil à Rueil-Malmaison en Île-de-France

Le centre multimodal de la gare RER a été végétalisé !

Les toitures des abri-bus et des stations de vélos permettent d’absorber, de stocker et de réutiliser l’eau de pluie pour l’arrosage.

Résultat : moins de ruissellement lors des fortes pluies et un espace de passage plus agréable et plus frais lors des fortes chaleurs.

Photo d'une toiture végétalisée

Coup d'œil à Nancy en Meurthe-et-Moselle

L’eau de pluie améliore le climat du campus universitaire Artem ! Ce campus implanté au cœur de la métropole du Grand Nancy prend place sur une superficie de l’ordre de 70 000 m2 et accueille près de 5 000 personnes. Les bâtiments des différentes écoles s’articulent sur une grande galerie interclimatique qui met en relation les écoles entre elles, en un grand espace commun semi-ouvert, accessible au public.

Le projet des espaces extérieurs s’inscrit dans le maillage existant d’espaces verts publics et privés du quartier. Il a consisté à créer différents types de milieux (boisés, bassins, prairies, jardins et toitures végétalisées) qui ont un impact positif sur le climat et la diversité de la faune et de la flore. Le végétal et l’eau sont utilisés pour améliorer les conditions de confort des usagers. 

photos d'un toit végétalisé et d'une mare artificielle

La réutilisation, l’évapotranspiration, l’infiltration et la rétention des eaux pluviales à ciel ouvert (et non via le réseau d’égout) ont été appliquées sur l’ensemble du projet. Au fil de l’eau plusieurs techniques ont été développées : toitures végétalisées, bassins, noues de collecte et d’infiltration le long des voies principales, etc. Deux bassins en eau et plantes aquatiques récupèrent et oxygènent également les eaux pluviales. Les espaces végétalisés, les toitures végétalisées et l’eau de ces bassins apportent fraîcheur en été, douceur en hiver et une grande biodiversité en toutes saisons, limitant les îlots de chaleur. 

Résultat : le campus gère l’intégralité de ses eaux de pluie et l’eau devient un atout en étant réutilisée !

Coup d'oeil à Holving en Moselle

Le centre culturel et ses espaces ont été totalement repensés afin d’intégrer la gestion alternative des eaux pluviales de la commune : cuves souterraines, sols poreux, etc. Les eaux pluviales issues de toitures de la Mairie, de l’école, des vestiaires, du stade (pelouse également), ont été déconnectées du réseau d »assainissement classique.

Elles alimentent désormais une cuve de récupération de 30 m3 et sont utilisées à bon escient lors de la période estivale : arrosage des espaces fleuris, du verger et du potager de l’école, alimentation en eau sanitaire du complexe sportif, etc. La partie voirie est composé de pavés drainants ou d’enrobés poreux qui permettent l’infiltration et l’alimentation de la nappe phréatique.

Ce projet est suivi de prêt par les élèves de l’école qui sont régulièrement invités à découvrir les solutions alternatives de gestion des eaux de pluie afin d’en comprendre l’importance dès le plus jeune âge.

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