Jamais deux sans trois ! Voici donc un petit panel d’idées reçues en lien avec la gestion des eaux pluviales urbaines. Top départ pour les éclaircissements !
Idée reçue #1 : Changer la ville pour mieux absorber l'eau de pluie ? Il faudrait tout casser, c'est trop tard !
FAUX
En ville, les occasions de créer des zones poreuses ne manquent pas, saisissons-les toutes ! Nouveau quartier, réfection de parking ou de voirie, rénovation de bâtiment… L’eau pourra ainsi s’infiltrer et la qualité de vie des habitants s’améliorer !
Idée reçue #2 : Les solutions alternatives pour gérer les eaux pluviales coûtent cher et demandent beaucoup d'entretien !
FAUX
Les coûts d’infrastructures et d’entretien sont moins importants quand l’eau s’infiltre que dans le modèle tout-tuyau. Les réseaux enterrés et les stations d’épuration sont moins sollicités et ne sont plus saturés en cas de fortes pluies. Moins de collecte, de transport et de traitement des eaux. Moins de risques d’inondation.
Idée reçue #3 : Mousse, terre, moustiques : Favoriser la nature en ville apporte des nuisances !
FAUX
Tout est une question de point de vue ! Oui, les zones naturelles d’infiltration en surface modifient le paysage urbain. Elles impliquent la présence temporaire d’eau en surface, favorisant le développement de la faune et de la flore. Mais l’eau s’infiltre, elle ne stagne pas suffisamment pour que les moustiques s’y reproduisent. Un espace bien conçu trouve son équilibre écologique sans porter atteinte à la vie quotidienne des habitants. La nature n’est pas sale, elle est vivante ! Et en ville elle nous rend de nombreux services : moins d’inondations, plus de fraîcheur etc.
Idée reçue #4 : La gestion intégrée ce n'est que pour les grandes villes !
FAUX
Les surfaces imperméabilisées ont des conséquences néfastes quelle que soit la taille de la ville ! Il est possible d’agir dans les villes et dans les campagnes pour permettre à l’eau de pluie de suivre son cycle, le plus naturellement possible.
Article précédent
