Les organismes vivants, dont l’Homme, dépendent fortement de la qualité de l’eau du territoire sur lequel ils vivent. Pour pouvoir prendre soin de cette eau, qu’elle soit en surface ou souterraine, il faut au préalable diagnostiquer si elle est en bon état ou non. Pour le savoir, de très nombreux critères sont analysés sur tout le territoire pour définir sa qualité écologique et chimique. Un véritable travail de titan qui devient, année après année de plus en plus précis, de plus en plus complet.
Les agences de l’eau sont au cœur de ce travail d’analyse qui constitue le point de départ pour agir au bon endroit et actionner les bons leviers pour protéger la qualité de l’eau. Alors concrètement, comment fonctionne le système de surveillance de l’eau en France ? Qu’est-ce-que le bon état de l’eau ? Que mesure-t-on, comment et pourquoi ?
Résumé
Dans la pénombre, une silhouette immobile. A la manière d’un lancement de produit, une musique démarre, des projecteurs s’allument et révèlent un mannequin à l’effigie de Léa portant un costume de super héros flambant neuf. Quand la musique cesse, des applaudissement se font entendre. La lumière générale s’allume sur Max et Léa. Léa applaudit. Max en blouse blanche arbore un sourire fier.
« Franchement Bravo, ça a l’air top ! » dit Léa bluffée. « Si on veut innover au service de l’Eau, il faut être pro, c’est ce qu’on s’est dit non ? Nouvelle étape, nouveaux outils ! » répond Max, fier. « Je peux l’essayer ? » demande-t-elle.
Léa est à présent costumée. Elle est au centre de la pièce, reliée à quelques capteurs. Elle regarde avec curiosité tous les détails de son costume. Face à elle, Max, tablette en main et blouse blanche. Léa appuie sur un bouton de la vapeur s’échappe du costume… Max appuie sur son ipad pour désactiver l’effet « Ca c’est un système de vapori… » commence-t-il. Léa a déjà appuyé sur un nouveau bouton qui génère une enveloppe bleutée comme une coque de protection autour de Léa. « Alors ça te permet de te proté… » poursuit-il. Mais Léa appuie déjà sur un nouveau bouton. « NOOON pas ce bouton !! » crie-t-il. Provenant du costume, une voix paniquée se met à hurler… « Barre-toi !!! Barre-toi Léa, ce type est un taré, Barres-toi j’te dis c’est un GRAAAAAND MALAAADE… » Max appuie sur un bouton qui désactive la voix. Il explique. « Trouillomètre… Un radar de danger… Pas très au point ! ». Léa retient son rire.
Tandis que Max replonge le nez sur sa tablette, Léa est attirée par une porte sur laquelle est inscrit : « Défense d’Entrer ». Elle s’en approche et ouvre la porte d’un geste brusque. Un homme en bonnet et maillot de bain pousse un cri d’effroi et passe pudiquement une serviette éponge autour de la taille. Léa, bouche bée, regarde le visage interloqué de l’homme puis l’inscription écrite sur son bonnet de bain : « Bio Indicateur Test n°1 ».
Devant la porte de la pièce interdite, Léa désigne à Max l’homme au bonnet de bain. « C’est quoi ça ? » demande-t-elle. Max est confus. « C’est compliqué. Au départ, c’est ça : » Il montre son Ipad sur lequel est affiché la photo d’un coquillage. « Une palourde ? » demande Léa. « J’ai l’air d’une palourde ? Ah ben merci ! Palourde toi même ! » réplique Igor, le bio-indicateur.
Max explique la situation. Igor est un des plus précieux bio-indicateurs qui vit en eaux douces. Une partie du système de surveillance des eaux reposent sur l’étude d’Igor et de ses nombreux copains, les diatomées, les invertébrés… Bref, la qualité des eaux dans lesquelles ils évoluent s’exprime à travers ce qu’ils ont à nous dire… « J’ai pensé qu’en lui donnant forme humaine, on établirait plus facilement une communication… fluide ! » explique Max. « Echec total ! Il se ferme comme une huître dès qu’on aborde le sujet ! » poursuit-il. Léa propose alors d’essayer de le faire parler.
Une pièce sombre, Léa, coudes sur la table, fixe des yeux la créature de Max. Igor, vêtu d’un peignoir affublé d’un pictogramme « coquillage », arbore un petit sourire narquois. « Je vous le répète Igor : on a quadrillé le territoire. Aucun cours d’eau n’échappe à notre surveillance. Quoiqu’il arrive les infos, on les a. » commence Léa. « Ben oui, ça je sais, j’en suis pour quelque chose ! C’est moi qui vous les donne ! » répond Igor. « Et alors pourquoi arrêter subitement d’être ce Bio-indicateur dont tout le monde a besoin? » demande Léa. « Depuis que je suis là, je ne suis plus moi-même, je déprime. Je suis un bio-indicateur, bio comme vivant, dans son environnement, pas le vôtre. Si vous voulez que je fasse mon job… » « Je crois que je commence à comprendre ! » dit Léa.
Léa sort de la salle d’interrogatoire. « …C’est bon ! J’ai l’info ! » Léa donne Igor, qui a repris sa forme de coquillage à Max… « Remets-le à l’eau Max. Remets-le juste à l’eau. » Puis, Léa disparaît dans une lumière bleue sous le regard incompréhensif de Max.
Vidéo réalisée dans le cadre des saisons 1 et 2 de la campagne En Immersion.
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