La bioindication, ça vous parle ?

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La bioindication : explications !

Macroinvertébrés, diatomées, macrophytes, phytoplancton, poissons… les plantes et animaux aquatiques, même minuscules, sont précieux ! Leur grande sensibilité aux changements de la qualité de l’environnement en font des bio-indicateurs ultra-puissants pour mesurer la qualité de l’eau.

C’est la BIO-INDICATION. Une analyse du vivant qui permet d’étudier indirectement l’eau : Comment se portent les espèces aquatiques ? De quelles “perturbations” leurs organismes témoignent-ils ?

Les diatomées

Cette petite algue unicellulaire observable au microscope vit dans tous les milieux aquatiques seule ou en colonie. 

Son développement dans les cours d’eau est directement lié aux conditions du milieu et notamment : 

  • le niveau de salinité 
  • le pH 
  • les nutriments (azote et phosphore) 
  • les matières organiques 
  • l’oxygénation 

Les perturbations du milieu peuvent se traduire de deux manières : diminution de la diversité et/ou une disparition des diatomées les plus sensibles. 

Les macro-invertébrés

Les macro-invertébrés sont des organismes visibles à l’oeil nu et dépourvu de squelette interne. Ils vivent dans différents environnements dont les milieux aquatiques. Les hydrobiologistes étudient larves, vers, mollusques ou encore crustacés pour évaluer la qualité des cours d’eau. Les perturbations que peuvent subir les milieux aquatiques se traduisent par une disparition ou une baisse de la diversité et de l’abondance des populations de macro-invertébrés aquatiques.

Les macrophytes

Les macrophytes recouvrent l’ensemble des végétaux aquatiques visibles à l’oeil nu : végétaux supérieurs, mousse, lichens, micro-algues etc. Ils sont également sensibles aux perturbations environnementales. Ces plantes sont notamment de bons marqueurs de la quantité de nutriments et de certaines caractéristiques morphologiques du milieu.

En analysant cette flore et faune, les hydrobiologistes peuvent dresser un état de la qualité des eaux et ainsi opter pour une gestion adaptée. 

Source : DRIIE 

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